Ne me laissez jamais seule dans une cuisine. Jamais.
Je suis dans la cuisine, mes poivrons cuisent, je fais des pâtes au poivrons, trop bonne recette de ma maman ! En plus c'est trop beau, y a un vert, un rouge, un jaune, ça fait plein de couleurs dans la casserole, j'adore. Oui je sais, il m'en faut peu.
Bon, je ne peux pas omettre ce détail. J'ai... mis le feu aux plaques de cuisson, tout à l'heure. Je ne sais pas comment ça se fait ! Comme d'habitude, j'ai mis un peu d'huile dans la casserole, et j'ai attendu que ça chauffe. Ben là au bout de quoi, 2 minutes, d'énormes flammes ont surgi tout autour de la casserole ! Mais des vraies flammes hein, au moins 20 cm de haut. Alors j'ai enlevé la casserole, et évidemment, y a eu encore plus de flammes ; j'étais toute seule dans la cuisine, nooooonnnnnnnn je ne veux pas mouriiir. J'ai très intelligemment secoué un torchon, et ouf, plus de feu. Lalala, "fu fu fu" (sifflement), il ne s'est rien passé.
A part ça, j'ai été réveillée ce matin par la nouvelle coloc (que je n'ai pas encore rencontrée, enfin, pas depuis sa visite il y a environ un mois). Il était 6h. Elle a ouvert et fermé la porte d'entrée environ 30 fois de suite, en la claquant à chaque fois évidemment, parce que si on ne la claque pas, ça marche pas.. Mais je crois qu'elle ne la claquait pas de la bonne façon, donc elle n'arrivait pas à la fermer. Bref, au bout de la 27ème fois, j'ai failli me lever et ouvrir ma porte pour lui dire "Euh, la porte juste à côté, c'est ma chambre, alors si tu pouvais être un peu plus discrète ça sera méga sympa, ah et au fait, si tu fais ça un samedi ou un dimanche, je te découpe en morceaux" (Euh oui j'avoue, cette idée s'est VRAIMENT formée dans mon esprit, un peu excessive certes, mais j'étais dans un demi-sommeil, ceci explique mes pensées d'humain primitif et MECHANT, grrr).
Et sinon, deux fausses joies aujourd'hui.
1) Sabine qui part à 13h et me dit "Bon, tu finis ce que tu as à faire et puis tu pourras partir aussi, appelle juste Monsieur R. (mon patron) avant pour le prévenir. Hop hop, je l'appelle, il me dit "Ah bah nan restez jusqu'à 15h, faites ci, faites ça." A 15h il me rappelle, "Ah bah tiens, vous avez qu'à faire ci et puis ça." Bon, résultat je suis partie à 16h30, qu'une demi-heure plus tôt que d'habitude. Moi qui pensais avoir mon après-midi et faire des folies dans les magasins, c'était raté.
2) Mon patron, toujours, qui me dit "Bon par contre, demain c'est calme, venez à 13h". Oh waiiii, trop cool. Ma joie fut de courte durée. Il y a une heure environ, il m'envoie cet email "On a reçu environ 2500 mots de Melissa après 17 h. Vous pouvez donc venir à 9 h demain matin. Bonne soirée." Gnuf gnuf gnuf.
Mais bon c'est pas grave, samedi matin je m'envole pour de nouvelles aventures aux Zétazunis ! Chicago, Illinois, me voilà !