Chicago - Part 2
Le deuxième jour, nous nous sommes levées à 8h, enfin c'est ce que nous croyions, mais j'avais oublié de mettre mon portable à l'heure de Chicago (une heure en moins), résultat il était 7h quand il a sonné, mais on s'en est rendues compte une heure plus tard ! Enfin tant mieux, mieux vaut ça que l'inverse hinhin.
En route pour le Lincoln Park Zoo où nous avons vu les ours blancs comme je voulais, ouaaaaais, enfin l'ours blanc, en l'occurence. Mais y avait pas de bébé ours blanc... Nous avons bien passé toute la matinée là-bas, à nous extasier sur les lions, girafes, rhinocéros...
Trop mignons les pitits lions !!!
Pour mes 22 ans, je veux une girafe s'il vous plaît.
Puis sommes allées manger dans le vieux Chicago, dans un resto italien (et oui, encore, mais il nous inspirait bien), où j'ai mangé des lasagnes aux légumes à tomber ! Je commence à me demander ce que je deviendrais sans les courgettes et les tomates. Après ça, nous avons un peu galéré pour retourner dans le centre, la ville n'est pas hyper bien desservie en métros, et ils ne sont pas très fréquents. Et plus je découvre de métros, plus j'apprécie celui de Toronto... Il est parfait en fait ! Tous les autres me paraissent étroits, vieux et sales. Sauf les métros neufs de New York qui déchirent leur mémé. Bon, après moultes péripéties métroesques (pas de guichet - machine qui ne rend pas la monnaie - obligées d'acheter une carte de 4 trajets - métro qui nous a déposé loin de notre destination)(cela dit, je dois lui reconnaître un avantage, c'est un métro aérien la plupart du temps, ce qui permet d'admirer la vue !), nous sommes finalement arrivées sur Michigan Avenue, où nous étions déjà passées la veille car c'est sur cette avenue que se trouve le John Hancock Center. En gros, c'est l'avenue shopping, pleine de grands magasins, boutiques et centres commerciaux. Nous avons fait quelques emplettes et rencontré des gens intéressants, tels que Monsieur Lego (fait entièrement en Lego, comme l'indique son nom) :
Après ça, nous nous sommes arrêtées dans un Starbucks pour faire une petite pause, et nous sommes reparties vers Navy Pier, une sorte de "jetée" pleine de restaurants et de manèges, depuis laquelle on a une vue très chouette de Chicagooo. Mes pieds commençaient sérieusement à me haïr car j'ai marché en ballerines pendant deux jours, et à part quelques pauses pour manger, nous n'avons pas arrêté. Navy Pier :
La nuit est tombée, on a mangé et on est retournées près du Cloud Gate pour le voir de nuit, et nous avons (encore !) vu un feu d'artifice sur le lac. Puis nous nous sommes encore un peu baladées dans Chicago by night.
Et après il a fallu se coucher, car le réveil sonnait à 5h15 le lendemain pour rentrer à Torontooo !
Le retour en avion s'est mieux passé que l'aller, même si en entrant dedans, j'ai constaté que les deux sièges à côté de chaque issue de secours avaient été retirés. "POURQUOI ???? POURQUOI AVEZ VOUS ENLEVE CES SIEGES ? ON A DES CHANCES DE SE CRASHER DANS LE LAC MICHIGAN, C'EST CA ??????" j'espérais que le stewart comprendrait ce message, que j'ai essayé de lui adresser par le biais d'un regard insistant, mais il n'a pas compris. Les hommes et la subtilité, de toute façon... J'étais à côté d'un jeune couple et leur petite fille de 3 mois trop adorable, qui a passé le vol à me dévisager comme si j'étais la huitième merveille du monde. Lorsqu'on nous a donné les papiers d'immigration, incapable de retrouver mon stylo, j'ai guetté les stylos des autres pour pouvoir en demander un à quelqu'un... La maman du bébé était trop occupée à mordiller le sien, après avoir rempli la feuille, donc non. Le vieux monsieur de l'autre côté de l'allée a mis 1/2h à remplir cinq cases, mais bon, j'ai vu sur sa feuille qu'il était américain et qu'il venait d'Indiana, alors je me suis dit qu'il avait l'air sympa. Et bah nan, quand je lui ai demandé gentiment son stylo, il a bougonné et me l'a passé en râlant. Encore un vieil aigri, il avait qu'à rester dans son Indiana tiens. Devant lui se trouvait une Indienne qui puait terriblement et qui tentait de bercer son gros bébé - enfin, pour les Indiens, je suppose que "secouer comme un prunier" signifie bercer. Il était inconsolable - pas étonnant, vu l'odeur nauséabonde qu'elle dégageait !
Bref, me voilà de retour dans mon humble demeure. J'étais censée avoir ma matinée, mais j'ai eu ma journée ! C'est la belle vie ! Sport et shopping, je profiiiiiiiiiiite et j'aime ça !